Une plaisante définition de l’indie rock via Oceanics
Pour ceux qui se souviennent, il y a eu the Kooks. Dans la même période, the Killers, the Fray, Keane et compagnie. Tous ces excellents groupes de rock indie/alternatif ont marqué leur époque. Cette semaine je voudrais vous parler de Oceanics, un groupe qui fait en quelque sorte la synthèse stylistique de ces artistes. ∇
Mais d’abord, petit récapitulatif : qu’est-ce que le rock indie ? « Indie », c’est quoi ? J’ai un jour lu dans un très mauvais dictionnaire que la musique indie venait tout droit de l’Inde. J’en ris encore parfois, en y songeant alors que je caresse d’un air nostalgique mes vieilles compilations CD. Rien n’est plus éloigné de la véritable expression. « Indie » est la contraction de l’anglais « independant ». En gros, underground. C’est fabriqué dans un sous-sol miteux par des adolescents de seize ans, mais c’est pas des Nike. Le rock indie, c’est une musique empreinte de tout ce que les anglais ont fait de meilleur (après Keira Knightley bien sûr). Les voix flegmatiques qui rappellent ce bon vieux rock’n’roll, sans ses grilles harmoniques pauvres et restreintes. Le rock indie, lui, nous impose l’harmonie des Beatles. On a bien les guitares crunchy, les riffs urgents, le timbre de batterie sec qui claque sur des motifs énergiques. Mais on a aussi de jolis arpèges, des lignes de guitare syncopées, des solos simples et efficaces, fluides comme l’eau d’une douce rivière. Pour ceux qui ont perdu le fil, je vais faire simple : le rock indie c’est du rock’n’roll anglais bien soigné. Et pour les geeks amateurs de code je vais faire compliqué :
<div indie style=“bgcolor:angleterre; font:rocknroll;”><img src=“/thebeatles.jpg”></div>. Quel cabotin !
Et donc pour le coup, Oceanics représentent parfaitement le genre british. Sauf qu’ils sont australiens. Mais si vous êtes fan de the Kooks, il est fort probable que la musique de Oceanics vous touche au même titre. En effet, on croirait retrouver le groupe à ses débuts. Avec en supplément une pincée de surf-rock. Car ces petits-là ne sont pas nés sous la grisaille londonienne, mais bien sur les plages australiennes. Alors les amis j’ai blindé le lecteur soundsgood aujourd’hui, parce qu’un grand nombre de leurs titres valent le détour. Vous pouvez laisser la playlist tourner tranquillement alors que vous vaquez à vos occupations. Genre liker leur page facebook ou follower leur soundcloud par exemple, si le cœur vous en dit !